Maria Stuarda à Genève

Maria Stuarda

Gaetano Donizetti ( 1797 - 1848)

 

Drame lyrique en deux actes 

Livret de Giuseppe Bardari d’après la pièce de Friedrich Schiller
Créé en 1835 au Teatro alla Scala de Milan

 

Direction musicale Andrea Sanguineti
Mise en scène Mariame Clément
Scénographie et costumes Julia Hansen
Chorégraphie Mathieu Guilhaumon
Lumières Ulrik Gad
Dramaturgie Clara Pons
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Interprètes :

 

Maria Stuarda Stéphanie d'Oustrac
Elisabetta Elsa Dreisig
Roberto Edgardo Rocha
Talbot Nicolas Ulivieri
Lord Cecil Simone Del Savio
Anna Kennedy Ena Pongrac

 

 

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Maria Stuarda est le quarante-huitième opéra de Gaetano Donizetti qui, à 35 ans, s’était déjà imposé comme un auteur de premier plan. Durant sa courte vie (1797-1848), il fut contraint de composer à un rythme effréné pour satisfaire les exigences du monde lyrique dans une époque où la création d’opéras s’apparentait à l’effervescence de la production cinématographique au XXIème siècle. Les débuts de Maria Stuarda furent des plus mouvementés. Victime de la censure napolitaine et du scandale provoqué par un incroyable pugilat survenu entre les deux « prime donne » lors de la générale, l’ouvrage est modifié pour être donné sous le nom de Buondelmonte en octobre 1834. Quatorze mois plus tard, Donizetti peut enfin présenter à la Scala son ouvrage sous son titre original, Maria Stuarda. Gaetano Donizetti a souvent puisé son inspiration dans le destin tragique des grands personnages de la Renaissance anglaise. Maria Stuarda peut apparaître comme le deuxième volet d’un triptyque qui commence avec Anna Bolena (1830) et s’achève avec Roberto Devereux (1837). 

Résumé

 

 

En 1587, la reine d’Ecosse Maria Stuarda est retenue prisonnière depuis plusieurs années par sa cousine Elisabetta, reine d’Angleterre. Roberto, comte de Leicester, dont Elisabetta est secrètement amoureuse, veut aider Maria à laquelle il déclare son amour en lui proposant de l’épouser. Il conseille à Maria de se montrer conciliante avec sa puissante cousine. Mais les deux reines s’affrontent lors d’une entrevue dont la violence conduit Elisabetta à signer la condamnation à mort de Maria qui l’a publiquement injuriée. La cruauté d’Elisabetta dévorée par la jalousie ira jusqu’à exiger que Roberto assiste à l’exécution de sa rivale.

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